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Cette page contient des conseils pour l'utilisation des géodonnées qui doivent être importées dans Logo ou synchronisées avec des données dans Logo. Pour l'importation, Logo prend en charge les fichiers Shapefiles et Geodatabase. Ces types de fichiers sont donc traités ci-dessous. |
Table of Contents | ||||||||||
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Formats de fichiers de géodonnées
Pour l'importation de géodonnées, Logo supporte en principe les deux formats de fichiers Shapefile et Geodatabase. Les caractéristiques sont brièvement décrites ci-dessous, suivies d'une comparaison des deux formats.
Shapefiles
Les fichiers shapefiles…
Contiennent toujours des données vectorielles, pas de données raster
Ne peut contenir qu'une seule couche à la fois
Ne peuvent contenir que des objets d'un type géométrique, c'est-à-dire des points, des lignes ou des surfaces
Se composent de plusieurs fichiers, mais tous ne sont pas obligatoires :
*.shp - Contient les données géométriques des objets géographiques (obligatoire)
*.shx - Contient l'index des objets géographiques (obligatoire)
*.dbf - Tableau dBase contenant les attributs des objets géographiques (obligatoire)
*.prj - Contient des informations sur le système de coordonnées des objets géographiques (non obligatoire, mais utile)
*.xml - Contient les métadonnées du shapefile (non obligatoire)
*.cpg - Contient des informations sur le jeu de caractères utilisé (non obligatoire, utile pour les accents)
Les noms de colonnes sont limités à 10 caractères
Geodatabases
Les fichiers Geodatabase…
Peuvent contenir plusieurs couches avec différents types de géométrie.
Peuvent contenir à la fois des données vectorielles et des données raster
Se composent d'un seul répertoire
Peuvent également contenir des données non géographiques
Peuvent contenir des tableaux liés
Comparaison
Shapefile | File Geodatabase | |
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Fichiers | minimum 3 fichiers distincts | 1 répertoire |
Plusieurs couches | - | oui |
Différents types de géométrie | - | oui |
Données vectorielles | oui | oui |
Données raster | - | oui |
Description des colonnes | 10 caractères | 64 caractères |
Il ressort clairement de cette comparaison que les shapefiles ne présentent pas beaucoup d'avantages, mais qu'ils sont néanmoins le format de fichier le plus utilisé pour les données géographiques.
Exemple de données d'évacuation des eaux
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L'exemple suivant montre des données d'évacuation des eaux exportées (chambres et conduites) sous forme de Shapefiles ou de File-Geodatabase. Les deux jeux de données contiennent exactement les mêmes objets. Les Shapefiles se composent de 10 fichiers, les Geodatabase d'un répertoire (ici seulement zippé, car aucun répertoire ne peut être téléchargé). |
Shapefiles
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File-Geodatabase
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Les géodonnées pour Logo
Pour que l'importation de géodonnées dans Logo soit aussi efficace et sans erreur que possible, les points suivants doivent être respectés lors de la création, quel que soit le format de fichier dans lequel les données sont fournies.
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Les quatre questions les plus importantes
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Géometries
Dans Logo, les types de géométrie autorisés sont définis pour chaque type d'objet. Les espaces verts et les ouvrages peuvent être saisis sous forme de points, de lignes ou de surfaces. Les dispositifs de retenue des véhicules doivent être des lignes et seuls les points sont autorisés pour les passages piétons. Certains types d'objets peuvent en outre avoir des géométries multi-parties, d'autres non.
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En ce qui concerne les géométries, la règle est la suivante :
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Géométrie à partie unique vs multi-partie Si un objet unique est saisi avec une géométrie simple, on parle de géométries à partie unique (exemple à gauche). Si un objet unique est saisi avec plusieurs géométries simples, on parle de géométries multi-parties (exemple à droite). Si un seul type de géométrie est contenu à la fois, on parle également de géométries multi-points, multi-lignes ou multi-polygones. |
Système de coordonnées
Pour que les géodonnées puissent être représentées au bon endroit, un système doit savoir dans quel système de coordonnées les géodonnées se trouvent. Les coordonnées définissent la position d'un objet dans un système de coordonnées, c'est pourquoi on parle aussi de cadre de référence. Les coordonnées ont toujours besoin d'un cadre de référence pour pouvoir être interprétées correctement!
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En savoir plus sur les systèmes de coordonnées Pour déterminer une position sur le globe terrestre, on utilise des systèmes de coordonnées géographiques (GCS Geographical Coordinate System) avec des indications angulaires. De telles indications sont connues des appareils de navigation ou de Google Maps (46° 57' 04'' N / 7° 26' 20'' E). Pour représenter ces positions géographiques sur une carte, elles doivent être projetées sur un plan. Un système de coordonnées projeté (PCS Projected Coordinate System) s'applique alors sur ce plan. Le système de coordonnées suisse est un système de coordonnées projeté et son point zéro se trouve à l'Université de Berne. Celui-ci n'est toutefois pas décrit par un zéro, mais par des valeurs en mètres 2'600'000 / 1'200'000. Le système de coordonnées contient en outre des indications sur l'étendue spatiale et l'orientation du système (directions des axes nord et est pour la Suisse et le Liechtenstein) et sur la projection cartographique. La projection cartographique définit la méthodologie utilisée pour projeter des points de la sphère terrestre sur un plan plat. L'ensemble de ces données définit le cadre de référence pour les coordonnées dans le système de coordonnées suisse, celui-ci est donc également appelé CRS (Coordinate Reference System). Le passage de coordonnées d'un SIR à un autre s'appelle une transformation. |
Le système de coordonnées dans Logo
Le système de coordonnées est défini dans Logo pour chaque base de données. Pour la Suisse, le système standard est CH1903+/MN95. Les systèmes de coordonnées suivants sont courants dans la pratique.
Etendue | Désignation | Code EPSG |
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Globale | WGS84 | 4326 |
Suisse | CH1903+ / LV95 | 2056 |
Suisse (ancien) | CH1903 / LV03 | 21781 |
Données CAO géoréférencées
Il est également possible de saisir des géodonnées dans des programmes de CAO, mais cela n'est en principe pas recommandé. Si les données sont tout de même saisies dans un programme de CAO, il est important que la position et l'échelle soient correctement choisies. Des erreurs peuvent par exemple survenir si les unités du logiciel de CAO sont mal réglées (p. ex. pouces au lieu de mètres).
Attributs
Les attributs sont également prédéfinis pour tous les types d'objets dans Logo. Cela signifie qu'il est défini quels attributs peuvent être remplis et dans quel type de champ les valeurs sont enregistrées. Logo ne présuppose pas d'attributs obligatoires, à l'exception du type d'objet, mais des attributs nécessaires peuvent être définis par le responsable des données.
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En ce qui concerne les attributs, la règle est la suivante :
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Désignation des attributs Les désignations d'attributs revêtent une importance particulière dans deux cas. Premièrement, lorsqu'il y a un grand nombre d'attributs et deuxièmement, lorsque des shapefiles sont utilisés. Dans le premier cas, le défi consiste à garder une vue d'ensemble et à pouvoir distinguer les attributs. Dans le second cas, c'est la limitation à 10 caractères qui peut poser problème. Les inscriptions trop longues sont automatiquement raccourcies lors de la création d'un shapefile. Cela peut entraîner la perte de la distinction, comme dans l'exemple ci-dessous. |
Désignation initiale | Désignation dans le Shapefile | Désignation améliorée |
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Nomdelouvrage | NOMDELOUVR | NOM_OUVRAG |
Caracteristiquesdelouvrage | CARACTERIST | CAR_OUVRAG |
Typedelouvrage | TYPEDELOUV | TYP_OUVRAG |
Il est souvent très difficile, voire pas possible, de saisir des attributs a posteriori, c'est pourquoi il vaut la peine de bien réfléchir aux informations nécessaires avant la collecte des données. Les domaines d'information suivants devraient être pris en considération à titre d'aide à la réflexion :
Description de l'objet – Quels sont les attributs nécessaires pour décrire suffisamment un objet? Comment nommer clairement un objet?
Référence d'axe – L'objet a-t-il une référence à un axe (route dans Logo)? Si oui, comment cet axe est-il identifié?
Date et périodes – Quand l'objet a-t-il été construit dans la réalité? Quand a-t-il été remis en état? Y a-t-il des délais de garantie?
Propriété et responsabilités – Qui est le propriétaire de l'objet? Qui est responsable de son entretien?
Métadonnées – Sur quelle base de données les objets ont-ils été saisis? Avec quelle précision? Quelle est l'actualité des données et quand doivent-elles être mises à jour?
Identification au-delà des limites du système – L'image numérique de l'objet (p. ex. objet dans Logo) doit-elle être clairement identifiable? Les informations doivent-elles être synchronisables? Quelles sont les interfaces nécessaires entre les différents systèmes?
Types de champs et plage de valeurs
En ce qui concerne un attribut individuel, la question se pose de savoir quelles valeurs sont autorisées et sous quelle forme elles se présentent. Comme mentionné plus haut, tous les attributs de Logo sont enregistrés dans un certain type de champ. Lors de l'importation, il existe certes une certaine marge de manœuvre (conversion automatique des types de champs), mais elle est limitée, c'est pourquoi il est préférable que les types de champs correspondent dès le départ.
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En ce qui concerne les types de champs et les domaines de valeurs, la règle est la suivante : Les réponses aux questions suivantes doivent être claires dès le départ.
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Types de champs
Les types de champs suivants apparaissent dans Logo :
Chaîne de caractères (string) – Texte libre, pouvant également contenir des chiffres et des caractères spéciaux. Limitée en nombre de caractères.
Nombre entier (integer) – Nombre entier limité à un certain nombre de chiffres.
Nombre à virgule flottante (float) – Nombre à virgule, limité à un certain nombre de chiffres et de chiffres après la virgule.
Catalogue – L'étendue des valeurs est soit définie dans le catalogue de textes correspondant, soit fixe (par ex. oui/non).
Date – Date au format date.
Heure – Heure au format heure.
Année – Doit contenir une année (cas particulier d'un nombre entier)
La conversion entre différents types de champs n'est pas toujours facile, c'est pourquoi les types de champs doivent être choisis judicieusement dès le départ.
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Exemple d’une date Une date peut par exemple être enregistrée sous la forme d'une chaîne de caractères, d'un nombre entier ou d'un format de date. Pour un être humain, cela peut ne pas avoir beaucoup d'importance, mais pour un ordinateur, la différence est essentielle :
La manière dont une date est représentée pour un utilisateur peut souvent être configurée et n'est pas directement liée au format enregistré. |
Plages de valeurs
Outre le type de champ, la plage de valeurs joue également un rôle. Plus la plage de valeurs est limitée, plus le contrôle de plausibilité est simple. L'expérience a montré que la précision des données augmente avec la restriction de la plage de valeurs. La marge d'interprétation diminue avec la restriction et les erreurs se remarquent plus rapidement.
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En principe… Aussi limité que possible, aussi libre que nécessaire! Les ouvrages peuvent être classés de différentes manières :
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Zéro et vide
Enfin, la dernière question qui se pose est celle des valeurs vides. En cas de valeurs vides, la question se pose souvent de savoir si les indications sont manquantes ou explicitement vides. Dans ce cas, les indications explicites sont toujours préférables :
Chiffres – "0" signifie explicitement 0, "vide" signifie "aucune valeur".
Texte – Dans tous les cas, il est préférable de saisir "Non renseigné", "Données manquantes" ou "Inconnu" plutôt que de laisser simplement un champ vide.
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En principe, la règle est la suivante : Même "Non renseigné" est un renseignement ! |
Les modèles donnent une structure
Pour que les géodonnées soient le plus possible au format souhaité, il est conseillé d'exporter un modèle correspondant de Logo et de l’utiliser comme modèle.
Procédure à suivre :
Passer à une vue dans laquelle se trouve le type d'objet souhaité.
Sélectionner un ou plusieurs objets avec la ou les géométries souhaitées.
Appeler la boîte de dialogue d'exportation via Tâches > Exporter des géodonnées.
Dans la boîte de dialogue d'exportation, sélectionner le type d'objet souhaité et les attributs nécessaires.
Exporter les objets sélectionnés en tant que FDGB ou Shapefile.
Dans le cas des shapefiles, un seul shapefile est créé pour chaque type de géométrie.
Pour chaque shapefile, un tableau Excel contenant les désignations exactes des attributs est également exporté. Il est ainsi possible d'attribuer clairement des intitulés de colonne non parlants dans le shapefile.
(Facultatif) Compléter ce tableau Excel avec les plages de valeurs souhaitées.
(Facultatif) Ouvrir les géodonnées dans un programme SIG et supprimer les objets afin que seuls les nouveaux objets saisis y figurent ultérieurement.
Documenter et livrer les modèles créés.